Le Grand Tumulte

Sa Majesté Le Grand Tumulte 1er ne parvient pas à dormir… Alors le Petit Chambranlant tend l’oreille et multiplie les surveillances. Mais il a beau faire inspecter, calfeutrer le Palais et en appeler aux experts, personne ne parvient à identifier l’origine sonore de cette royale insomnie. Du Nord au Sud du pays, chacun s’accuse et ça dégénère…

Le spectacle questionne la propension à la méfiance, et interroge de manière plus générale, l’impact des pensées négatives, ainsi que leur effet sur nous-mêmes et sur notre environnement. Car si la peur est une faculté d’alerte indispensable dans la vie pour nous avertir du danger potentiel, lorsque nous ne nourrissons qu’elle, notre méfiance peut conduire à la paralysie ou au désastre, voire même à la dictature.

La métaphore que l’histoire du Grand Tumulte propose, incitant à considérer que chaque pensée, chaque petit geste peut engendrer de façon macrocosmique, des répercussions plus larges sur le monde qui auront à leur tour des répercussions sur nous, laisse entrevoir avec la possibilité au contraire, d’une attitude confiante et positive, l’impact bénéfique de celle-ci sur notre vie et notre environnement. 

Le texte propose également une réflexion sur le bruit, l’écoute et la valeur du silence, il questionne notre capacité à « s’entendre » au sens propre comme au sens figuré.

Direction artistique, texte et mise en scène : Ariane Buhbinder
Interprétation : Sacha Kremer
Scénographie : Sylvianne Besson assistée de Sacha Kremer
et Ariane Buhbinder
Costume : Françoise Van Tienen